THEO VAN RYSSELBERGHE
Théo van Rysselberghe1, né à Gand le 23 novembre 1862 et mort à Saint-Clair au Lavandou (Var) le 13 décembre 1926, fut un peintre belge, connu pour avoir été l'un des principaux représentants du divisionnisme en Belgique. Il a fait partie du deuxième courant, pointilliste, de l'école de Laethem Saint Martin!.
Acquis aux idées anarchistes, ami intime d’Élisée Reclus et de Paul Signac, il donne des dessins à la presse libertaire dont Les Temps nouveaux de Jean Grave de 1897 à 1911
Il peint de nombreux portraits qu'il consacre essentiellement à ses proches, dont celui d’Alice Sèthe6. Ce dernier met en valeur le décor, peint avec précision, ce qui contraste avec la volonté synthétique des pointillistes français7. Ses personnages n'ont pas l'« hiératisme » de ceux de Seurat comme le souligne Émile Verhaeren.
Outre le post-impressionnisme, Le peintre sera également influencé par le japonisme, admirateur, en particulier d'Hiroshige. Ses paysages maritimes se simplifient, contrastant avec le luxe de détails de ses portraits.
Il a peint un certain nombre de groupes de nus féminins dont il fait son thème de prédilection à partir de 1910 : L'heure embrasée (1897), baigneuse autour d'un rocher (1910),Baigneuses à Cavalière (1910). Il peint également quelques nus isolés (Nageuse au repos : 1922, L'Ablution ou Vénus accroupie : 1922).
L'érotisme ne semble cependant peu présent, du moins pour l'écrivain André Gide qui parle à ce propos de « nus hygiéniques ». Cette période voit la transition entre l'influence post-impressionnisme et une tendance vers le classicisme.
Théo van Rysselberghe a également illustré des livres, comme le recueil de textes d'Émile Verhaeren, l'Almanach en 1895, dessinant lettrines,
arabesques et illustrations. il décore ainsi certains catalogues d'exposition du groupe des XX!! (SUITE WIKIPEDIA)