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LE BLOG DE FANFG
13 mai 2019

MAX ERNST -

MERCI A INESVIGO - MUSIQUE : Franz Joseph Haydn-Symphony No.101 In D Major `The Clock` - II. Andante - Artiste : 더릴랙스

UN ARTISTE QUI A BEAUCOUP DEMENAGE DANS SA VIE!!

                     Max_Ernst_4383

Max Ernst, né le 2 avril 1891 à Brühl et mort le 1er avril 1976 à Paris, fut un peintre et sculpteur allemand naturalisé américain en 1948 puis français en 1958, dont l'œuvre se rattache aux mouvements dadaïste et surréaliste.

Max Ernst est le fils du peintre Philipp Ernst (1862-1942) et de Louise Kopp.

En 1909, il commence à étudier la philosophie à l'université de Bonn, mais il abandonne rapidement les cours pour se consacrer à l'art. Il rencontre les membres du groupe Blaue Reiter en 1911 avec qui il expose à Berlin, en 1913. La même année, il fait la connaissance de Guillaume Apollinaire et Robert Delaunay, part pour Paris et s'installe dans le quartier du Montparnasse.

Max Ernst demeure à Cologne et s'intéresse au mouvement Dada. En 1919, il rend visite à Paul Klee à Munich et crée ses premières peintures, impressions à la main et collages ; il expérimente différents supports et matériaux. En 1920, il fonde le collectif Zentrale W/3 avec deux autres « stupides Occidentaux »(« Weststupidien »), Jean Arp et Baargeld. Au mois de février, ils publient une nouvelle revue La Chamade (Dilettantes, unissez-vous!), avec quelques contributeurs français, au rang desquels André BretonPaul Éluard et Louis Aragon. La deuxième exposition dada de Cologne (Dada-Vorfrühling) s'ouvre au mois d'avril 1920 à la brasserie Winter. Il y expose les collages collectifs, rebaptisés plaisamment FaTaGaGa (FAbrication de TAbleaux GArantis GAzométriques), qu'il a réalisés avec Jean Arp.

L'exposition déchaîne l'indignation et est fermée par la police pour trouble à l'ordre public; elle provoque la brouille de Max Ernst avec son père.

Avec son comparse Baargeld, Ernst organise la Première internationale dadaïste à Berlin à la fin du mois de juin 1920. Quelques mois plus tard, en vacances à Tarrenz, dans le Tyrol, il y fait la connaissance de Tristan Tzara, et retrouve Hans Arp, Sophie Taeuber et André Breton.

Deux ans plus tard, en 1922, il retourne à la communauté d'artistes de Montparnasse à Paris où il vit chez le couple Éluard. Avec Paul Éluard, Max Ernst publie un livre Les Malheurs des immortels. Il vivote, soutenu par Éluard et continue de peindre. Il expose au Salon des Indépendants en 1923.

En 1925, Max Ernst pratique le « frottage » : il laisse courir une mine de crayon à papier sur une feuille posée sur une surface quelconque (parquet ou autre texture). Cette technique fait apparaître des figures plus ou moins imaginaires. Elle s'apparente à l'écriture automatique des écrivains surréalistes qu'il côtoyait comme Paul Éluardet André Breton.

L'année suivante, il collabore avec le peintre Joan Miró pour la création de décors pour les spectacles chorégraphiques de Serge de Diaghilev. Avec l'aide de Miró, Max Ernst se lance dans l'élaboration d'une nouvelle technique, le « grattage » du pigment directement sur la toile.

En 1933, Max Ernst part en Italie. C'est là qu'il compose, en trois semaines, 184 collages à partir d'ouvrages français illustrés en noir et blanc de la fin du XIXe siècle. De retour à Paris, il les publie dans un ouvrage en cinq volumes appelé Une semaine de bonté ou les sept éléments capitaux, chacun de couleur différente d'avril à septembre 1934 aux éditions de la galerie Jeanne Bucher.

En 1934, fréquentant Alberto Giacometti, il commence à sculpter. En 1937, il rencontre Leonora Carrington avec qui il part vivre à Saint-Martin-d'Ardèche où il achète une maison qu'il décore de fresques et de bas-reliefs. Il illustre l'ouvrage La dame ovale de Leonora. En 1938, l'héritière américaine Peggy Guggenheim achète un bon nombre d'œuvres de Max Ernst qu'elle expose dans sa nouvelle galerie d'art à Londres. La même année, Max Ernst quitte le groupe des surréalistes, refusant de se plier aux injonctions d'André Breton qui veut le convertir au trotskisme et saboter la poésie d'Éluard.!

Dès le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, en septembre 1939, Max Ernst est arrêté comme « étranger ennemi » et interné dans le camp des Milles près d'Aix-en-Provence en compagnie de Hans Bellmer dont il dessine un portrait durant leur captivité.

Avec l'aide du journaliste américain Varian Fry, fondateur du Comité américain de secours à Marseille en août 1940, il réussit à quitter le pays en compagnie de Peggy Guggenheim. Ils arrivent aux États-Unis en 1941, accueillis par le fils de Ernst, Jimmy, voyagent à travers les États-Unis et se marient l'année suivante, encore là, mariage de courte durée. Max Ernst vit à New York où, à côté des peintres Marcel Duchamp et Marc Chagall et de nombreux intellectuels français, il aide au développement de l'expressionnisme abstrait parmi les peintres américains comme Jackson Pollock.

Ernst utilise d'ailleurs une technique semblable au dripping de Pollock en laissant couler sur une toile de la peinture à partir d'un récipient troué. En 1942, le magazine View, dirigé par le poète Charles Ford, lui consacre un numéro spécial. Ses expositions rencontrent cependant peu de succès.

Son mariage avec Peggy Guggenheim est un échec. En octobre 1946, il épouse Dorothea Tanning à Beverly Hills (Californie). Le couple Ernst-Tanning s'installe à Sedona, (Arizona). Inspiré par la faune et la flore de la région, il crée des sculptures. En 1948, il est naturalisé américain, écrit le traité Beyond Painting, puis part voyager en Europe en 1950. Il expose ses travaux américains à la galerie René Drouin à Paris.

En 1952, il devient satrape du Collège de 'Pataphysique.

À partir de 1953, il s'installe à Paris dans un atelier de l'impasse Ronsin et, l'année suivante, reçoit le grand prix de la biennale de Venise, ce qui lui vaut l'exclusion du mouvement surréaliste.

De 1955 à 1963, il réside à Huismes (Indre-et-Loire) où il réalise des œuvres marquées par la Touraine : Le Jardin de la France (1962), Hommage à Léonard ou La Tourangelle. Il illustre d'eaux-fortes Galapagos d'Antonin Artaud. Il rencontre à cette occasion le graveur Georges Visat qui gravera plusieurs œuvres de Max Ernst. Après avoir découvert de vieux rouleaux de papiers peints, Ernst réalise une série de collages. Il est naturalisé français en 1958. L'année suivante, il reçoit le prix national des arts et des lettres. Des expositions rétrospectives sont organisées à New York, à Chicago, à Londres, à Cologne et à Zurich.

En 1963, il déménage avec Dorothea Tanning dans une petite ville du sud de la France, Seillans (Var), où il continue à travailler. Il crée les décors d'un théâtre et une fontaine dans la ville d'Amboise (Indre-et-Loire). En 1966, il réalise un jeu d'échecs en verre sur un échiquier géant de cinq mètres de côté, qu'il baptise Immortel. Un recueil de tous ses écrits, intitulé Écritures, paraît chez Gallimard en 1970.

Max Ernst devient un ami du grand industriel Jean Riboud. Il offre à l'éditeur Jean-Jacques Pauvert l'illustration du sigle de sa marque : « JJP "

Il collabore avec l'atelier Pierre Chave à Vence pour l'impression de ses lithographies.

En 1975, une rétrospective a lieu au Musée Solomon R. Guggenheim à New York et les galeries nationales du Grand Palaisde Paris publient un catalogue complet de ses œuvres.

Max Ernst meurt à Paris le 1er avril 1976 au no 19 rue de Lille. Ses cendres sont conservées à Paris au cimetière du Père-Lachaise (columbarium, case 2102) (suite sur WIKIPEDIA)

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