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LE BLOG DE FANFG
9 juin 2023

MAISON PICASSIETTE - CHARTRES (FRANCE)

MERCI A stgeorgeascalon

MERCI A LOIRE CHRISTOPHE - Raymond Isidore (1900 - 1964),cantonnier à la ville de Chartres,a mis plus de trente années pour décorer sa maison désormais classée Monument Historique,de tessons de vaisselle,faïence,céramique...Un vrai facteur Cheval chartrain !

Né à Chartres, d'une famille modeste le 8 septembre 1900, Raymond Isidore exerce très jeune le métier de mouleur dans une fonderie. En 1925 il se marie et devient manœuvre à la Compagnie des transports d'Eure-et-Loir. Dix ans plus tard il est embauché comme cantonnier par la ville de Chartres.

RAYMOND_ISIDORE  RAYMOND ISIDORE

                 ISIDORE7878

La maison Picassiette est un exemple d'architecture naïve constituée de mosaïques de faïence et de verre coulées dans le ciment. Elle est située à Chartres et dépend du musée des Beaux-Arts de la ville.

La maison a été construite par un seul homme Raymond Isidore (8 septembre 1900 – 7 septembre 1964), dit Picassiette, employé communal de la ville de Chartres pour laquelle il travaillait en tant que cantonnier, puis balayeur du cimetière.

Une fois sa maison construite, il eut l'idée de réaliser des fresques recouvrant tout peu à peu. Sa vie a été totalement consacrée à la construction et à la décoration de sa maison et du jardin, notamment à l'aide de débris de céramiques et de porcelaines, entre autres des assiettes qu'il se procurait dans les décharges publiques, d'où son surnom « pique-assiette ».

Considéré comme un original, Raymond Isidore connaît une médiatisation tardive : dans les années 1950, la presse s'intéresse à lui. Mais sa fin de vie, dans son espace saturé de mosaïques, est tragique. Son inspiration tarie, lui-même épuisé, il connaît des troubles mentaux. Par une nuit d'orage, il s'enfuit de chez lui à travers les champs, en proie à un délire de fin du monde. Retrouvé et ramené chez lui, il meurt peu après. Il repose au cimetière Saint-Chéron de Chartres

  • 24 décembre 1929 : Raymond Isidore, balayeur au cimetière de Chartres, achète une parcelle de terre en friche rue des Rouliers (actuellement rue du Repos) et entreprend aussitôt, et seul, la construction d'une maisonnette sans étage, sans eau courante ni commodités.
  • 15 août 1930 : il y emménage avec sa femme et les deux fils de celle-ci. Sa vie se confond désormais avec la décoration de la maison et du jardin attenant.
  • 1938 : début de l'aménagement de la maison. Ses matériaux de prédilection sont les débris de vaisselle récupérés dans les décharges des alentours, d'où le sobriquet de « Picassiette », contraction de pique-assiette (l'homme en trop) et Picasso de l'assiette nous dit Patrick Macquaire, où exclusion et dérision se conjuguent : (Un essai de transformation sociale, le quartier Picassiette, L'Harmattan [2008] 2018). Maarten Kloos dans son livre (Le Paradis terrestre de Picassiette, Encre éditions 1979) témoigne de la bonne réception de la maison Picassiette dans son voisinage immédiat malgré la réticence globale de la ville (correspondance citée avec Louis Germain le voisin de Raymond Isidore)
  • 1945-1951: Début de la décoration de la première cour et de l'extérieur de la maison.
  • 1952 : première publication de la maison Picassiette dans la revue "Radar"
  • 1953-1956 : construction de la chapelle et du logement d'été.
  • 1956-1957 : décoration de la cour noire.
  • 1958 : construction du porche et du mur d'enceinte du jardin
  • 1958-1962 : décoration du jardin et construction du tombeau bleu.
  • 1964 : mort de Raymond Isidore. (TOUTE LA SUITE SUR WIKIPEDIA ET SITE OFFICIEL )

SITE OFFICIEL : https://www.maison-picassiette-chartres.com/ 

MAISON_PICASSIETTE VUE DE LA MAISON PICASSIETTE

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Commentaires
P
Incroyable réalisation<br /> <br /> J'ai raté cela en passant par Chartres<br /> <br /> C'était un grand artiste
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