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LE BLOG DE FANFG
16 septembre 2008

LE CHAT (suite)

SILENCE ON TOURNE!

Depuis les années 50, le chat a dirigé sa carrière comme un vrai professionnel. Il a gagné ses galons d'acteur à part entière et donné la réplique aux plus grandes stars.

Une seule prise et un tonnerre d'applaudissements sur le plateau. La première star féline est née, dans une totale improvisation. Egarée dans les décors d'un studio californien, Pepper surgit d'une planche brisée et lèche de la crème tombée au sol. Le réalisateur Eddie CIine intègre alors cette brusque apparition à la scène qu il est en train de filmer. Dès lors, Pepper trottine sur le chemin de la gloire. Elle court le cachet, donne la réplique à Charlie Chaplin ou partage l'affiche avec Frederick Wilhelm, une souris blanche très bien élevée. Puis, un beau matin, disparaît comme elle était venue, sans laisser d'adresse. !!

Dollars et oscars pour Orangey

Dans les années 50, un chat de gouttière rouquin fait la fortune de son propriétaire. Orangey crève l'écran dans Rhubarb d'Arthur Lubin: il interprète un matou bagarreur et perfide qu’un vieux milliardaire misanthrope consacre comme unique héritier. Films et téléfilms s'enchaînent alors. Orangey remporte même deux patsy, l'équivalent animalier des oscars, et engrange pas moins de 250 000 dollars sur son compte en banque ! En 1961, dans Diamants sur canapé, avec sa prestation de confident placide, il vole presque la vedette à Audrey Hepburn. Mais, malgré ces quelques coups d'éclat, les chats n'ont pas toujours joué les stars hollywoodiennes, comme les Belle, Lassie, Flipper, Babe et autres. A croire que les metteurs en scène peinent à apprivoiser ces farouches félins, qui ne besognent que pour des croquettes et des pâtées et perdent tout intérêt pour le 7' art quand la faim ne les tenaille plus!

          diamants_sur_canap_ "Diamants sur canapé"

Espionnage thriller. .. les réalisateurs se l'arrachent

Dans les films de série B de l'entredeux- guerres, le chat trimballe encore son image médiévale d'envoyé du diable comme dans The Black Cat, l'histoire d'un chat tueur. Frissons garantis. De l'horreur à l'espionnage en passant par la comédie ou la science fiction, le chat devient un habitué des projecteurs mais bondit surtout sur les seconds rôles. Doté de pouvoirs magiques, le siamois Pyewacket envoûte James Stewart à la demande de Kim Novak, sorcière à Manhattan, dans L’Adorable voisine (Bell,Book and Candle 1958). En 1965, un autre siamois, le célèbre Syn, enquête pour le compte du FBI dans L’Espion aux pattes de velours   (ThatDarnCat ) L’abyssin Jake, un chat extraterrestre, pilote son vaisseau spatial et communique avec les humains, notamment un chercheur, grâce à son collier extraordinaire dans Le Chat qui venait de l'espace (1978). Tandis que le rouquin tigré prénommé Jones survit à bord du Nostromo aux côtés de l'astronaute Ripley. alias Sigourney Weaver, dans Alien (1979.

     L_ESPION_AUX_PATTES_DE_VELOURS  "L'espion aux pattes de velours"

La consécration: Chatran le chaton décroche un premier rôle

Il faut attendre 1986 et la patte du Japonais Masanori Hata pour que le chat soit consacré acteur à part entière, au même titre que les autres animaux familiers. Avec Les Aventures de Chatran, long métrage mondialement connu sous le titre des Aventures de Milo et Otis, le cinéaste opère un tour de force: quatre ans de tournage pour un cocktail savoureux de poils hérissés et de babines pourléchées, de miaulements et de jappements, de glissades enneigées et de baignades impromptues. Cette performance grandeur nature célèbre le périple par monts et par vaux de deux amis, Chartran et Pousquet, un chaton et un chiot. Voilà les ennemis dans la vie enfin partenaires à l'écran.

 

les_aventures_de_chatran

"Les aventures de Chatran"

Héros  de tout poil dans les dessins animés

C’est surtout grâce à l'animation que le chat resplendit dans les salles obscures. Après Félix, la superstar des années 20, deux facétieux duos pointent le bout de leur truffe. Tom et Jerry en 1939: pendant deux décennies, une frétillante souris et un chat pataud se livrent un duel acharné, sur un rythme démentiel, qui leur laisse juste le temps de glaner 7 oscars !!! Titi et Gros minet ensuite, en 1944 avec, à la clé, les mêmes gags surréalistes, les mêmes poursuites haletantes mais cette fois, entre un canari zézayant et un matou menaçant ! Walt Disney, curieusement, reste longtemps indifférent au potentiel du chat ! Il le cantonne longtemps à des rôles mineurs et dévalorisants, tels l’infect Lucifer de Cendrillon ou les fourbes siamois de

La Belle

et le Clochard. En 1971, volte-face des studios Disney, qui braquent les projecteurs sur  Thomas O'Malley, Duchesse et toute leur clique. Dans Les Aristochats font sensation dans la version féline du ver de terre amoureux d'une étoile. Le fruit de quatre années d'un travail constant, pour 325 000 dessins, plus de

50 kilomètres

de pellicule, et, surtout, une scène d'anthologie: la java jazzy de l'orchestre des matous. Le chat, roi du swing? En 1997, un autre bijou d'animation, des Warner Brothers cette fois, dévoile sur la grande toile entrechats et autres pattes de danse: Cats Don't Dance raconte l'équipée de Danny, du Midwest à la Californie, vers 1939. Ce héros de gouttière, naïf et talentueux, rêve de se révéler star de comédies musicales, mais se heurte à l'impitoyable machine hollywoodienne, incarnée par DarIa Dimple, hilarante parodie de Shirley Temple. Sous les feux des plateaux, Danny croise l'élite du cinéma, Mae West, Cary Grant ou Clark Gable. Le clou de ce dessin animé : les chorégraphies, signées Gene Kelly en personne!

FELIX_LE_CHAT "Felix le chat"

tom_et_jerry  titi_et_gros_minet_ FAN_TITI

les_aristotchats Num_riser0002

       cats_don_t_dance "Cats don't dance"

Rêveries féeriques au pays des chats. La dernière production féline en date, un projet chapeauté par Hiroyuki Morita, est arrivée l'été dernier en France. Dans Le Royaume des chats, l'imaginaire nippon s'acoquine avec l'héritage féerique du Chat botté et d'Alice au pays des merveilles. Haro, collégienne mal dans sa peau et maladroite, est embarquée sur un tapis « mouvant », dans une virée onirique au pays des chats. De Baron le gentleman à Mouta le débonnaire en passant par le roi despotique, ce long-métrage propose une galerie de félins chatoyants. Mais, derrière la fantaisie, la quête: cette chronique soulève toutes les questions de l'adolescence, le désir d'indépendance et l'affirmation de soi. Et, à travers son voyage en terre féline, c’est elle-même que l'héroïne va trouver. Le chat, allégorie de l'initiation? A en croire le titre du film de Klapisch, en 1996, pas de doute, à la vie comme à la scène, Chacun cherche son chat. !!!

   Num_riser0001"Le royaume des chats"

    

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Commentaires
C
Alors l'inspiration...où est-elle? LOL! Vite...vite (si tu as le temps.)<br /> je t'embrasse<br /> <br /> KOL
Répondre
C
VIVE LES CHATS .C.
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