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LE BLOG DE FANFG
19 janvier 2011

RETROPECTIVE VAN GOGH 3

Lors de son séjour à Arles, de son arrivée le 20 février 1888, à son départ pour l'asile de Saint-Rémy le 8 mai 1889, Van Gogh allait exécuter quelque 200 toiles, plus d'une centaine de dessins, et écrire plus de 200 lettres.
Arles est à l'époque une ville importante de 23000 habitants, Vincent s'y installe dans la "Maison Jaune", et les réactions de Van Gogh à l' égard d'Arles sont changeantes : "Tout y est parfois aussi formidablement joyeux que la Hollande est triste" ou "Je pense que la beauté des femmes et des costumes n'est parfois aussi radieusement gais que la Hollande est triste".
Vincent ne s'y intégrera jamais véritablement : "les gens ici sont paresseux et insouciants", "Je ne vois nulle part ici la gaieté du sud dont parle tant Daudet, mais plutôt une désinvolture insipide et une négligence sordide".
Mais il n'avait rien à redire quant aux paysages qui prennent pour l'artiste des visions poétiques : "quelles compensations quand vient un jour sans vent, quelle intensité de couleurs, quelle pureté de l'air, quelle vibrante sérénité".
Si les peintures de paysage dominent l'œuvre de Van Gogh de cette période, c'est, à son regret, faute de trouver l'occasion de faire des portraits. Il finit par trouver un modèle en la personne de Joseph-Etienne ROULIN, un employé des postes fréquentant le café de la Gare.
Le portrait était le genre que Van Gogh préférait : "c'est quelque chose d'individuel, je m'y sens dans mon élément". D'autres suivirent, habitants de la région comme Patience ESCALIER, Paul-Eugène MILLIET, ou amis comme le peintre Eugène BOCH.
L'arrivée de GAUGUIN à Arles le 23 octobre 1888 devait encore accélérer la vie de Van Gogh, tout en contribuant à améliorer sa santé. Il était heureux, avant que les deux hommes ne s'opposent sur leur façon de travailler, et ce qu'il devait appeler, "la catastrophe", dans la journée du 23 décembre, qui vit Van Gogh menacer Gauguin avec un rasoir, avant de se mutiler partiellement l'oreille droite.
Van Gogh moribond fut conduit à l'hôpital de la ville, son frère Théo se déplaçant de Paris et le recommandant au pasteur protestant d'Arles, Frédéric SALLES.
Il se rétablit vite et regagna la maison jaune dès le 7 janvier 1889, se remettant à peindre : "Autoportrait à l'oreille bandée", "Portrait du Dr Félix REY", "La chaise de Vincent avec sa pipe"...
Il devait retourner à l'hôpital début février, se plaignant d'entendre des voix. Des voisins envoyèrent une pétition pour que le peintre fût interné. Le peintre SIGNAC put lui rendre visite et le trouva tout à fait lucide et en très bonne santé. Après s'être installé chez le Dr REY, il décida de se faire soigner et entra le 8 mai 1889 à l'asile de Saint-Rémy, accompagné par le révérend SALLES

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Commentaires
L
Je ne comprends pas Fan, je t'écris tous les jours des commentaires et tu ne les vois pas....<br /> Mystère mystère.... J'ai des soucis de connexion avec aol...est-ce cela?<br /> Bisous bisous
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C
Que se passe-t-il je ne vois pas que tes vidéos ????Cela m'inquiète et me manque.Que faire ?<br /> <br /> Bisous KOL
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