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LE BLOG DE FANFG
24 juillet 2019

JERÔME BOSCH - EL BOSCO

MERCI A INESVIGO - Musique : -A. Vivaldi_Concerto for 2 trumpets en UT !!

Jheronimus van Aken dit Jérôme Bosch, ou Jheronimus Bosch (Bois-le-Duc (‘s-Hertogenbosch, en néerlandais, d'où son pseudonyme), vers 1450 - août 1516), fut un peintre néerlandais, du mouvement primitifs flamands.

Membre de l'Illustre Confrérie de Notre-Dame, il fait partie en tant qu'artiste du fleuron l'art gothique finissant fantastique même s'il peut être culturellement rapproché des milieux humanistes, de la pensée d'Érasme et de Thomas More.

 Le Jardin des délices serait, comme l'Utopia de More, une vision de ce que le monde pourrait être, s'il n'avait été corrompu par le mal. Récusant l'idée d'une « collection de devinettes » chez Bosch, Hans Belting focalise sur la pratique artistique elle-même, où se font jour de nouveaux enjeux :

« L'ambivalence du langage pictural surpasse ici l'énigme du contenu et ouvre à la peinture ce nouvel espace de liberté où elle devient un art au même titre que la poésie"

C’est dans ses lectures et dans l’atmosphère d’hérésie et de mysticisme régnant à son époque que Bosch puise une inspiration nouvelle, qui lui fait délaisser l’iconographie traditionnelle de ses débuts pour s’orienter vers des œuvres « sacrilèges » où le religieux se confronte au péché et à la damnation.

L’enfer se mêle au paradis, et le satirique à la morale. On y voit sa préoccupation pour l’humanité corrompue condamnée à l'enfer éternel (triptyque du Chariot de foin, v. 1500, musée du Prado, Madrid) pour avoir tourné le dos à la loi divine. L’obsession du péché s’illustre dans Les Sept Péchés capitaux (1475-1480, musée du Prado, Madrid), La Nef des fous (1490-1500, musée du Louvre, Paris), le triptyque Le Jardin des délices, 1503-1504 (musée du Prado, Madrid), allégorie fantastique complexe, composition de personnages et d’animaux hybrides, comportant de nombreuses références à l’alchimie.

Son style est caractérisé par des personnages caricaturaux issus des bestiaires du Moyen Âge, comme les grylles, mis en scène dans des diableries. Jérôme Bosch est l'inventeur d'un style repris ensuite par plusieurs artistes, dont Pieter Brueghel l'Ancien, qui fut le grand héritier artistique, tout au moins dans le domaine de l'inspiration diabolique (on lui doit l'invention d'une figure nouvelle : la sorcière)13. Il est reconnu par les surréalistes du xxe siècle comme le « maître » de leur art pendant très longtemps.

On retrouve son effigie dans Les Effigies des peintres célèbres des Pays-Bas de Dominique Lampson.

L'analyse la plus profonde et la plus influente, mais aussi la plus contestée de son univers fantasmagorique, a été l'œuvre de l'historien de l'art allemand, Wilhelm Fraenger.

Jheronimus_Bosch

Les différentes mains de l'atelier
L'atelier de Jérôme Bosch est une structure familiale à laquelle collaborent ses deux neveux, les fils de Goessen van Aken : Johannes (vers 1470-1537) et Anthonis (vers 1478-1516). Il est tentant comme hypothèse d'identifier ces derniers respectivement au Maître du Chariot de foin et au Maître du Jugement dernier de Bruges.
Ce dernier est baptisé d'après un triptyque signé « Jheronimus Bosch » conservé à Bruges, qui se réfère largement aux motifs du Jardin des délices. Le même peintre est également l'auteur d'une Vierge à l'Enfant (Gand, collection particulière) en grande partie repeinte et qui possède la même fluidité de matière picturale. Il semble élaborer ses propres compositions à partir d'idées conçues par Jérôme Bosch, comme en témoignent plusieurs dessins définis par une écriture nerveuse, tels le Navire en flammes de l'Albertina de Vienne et les Scènes infernales du Kupferstich-Kabinett se trouvant au château de la Résidence de Dresde. Sa production semble s'interrompre avec la mort du maître, ce qui plaide en faveur d'une identification avec Anthonis van Aken, mort lui aussi en 1516.

Quant au Maître du "Chariot de foin", il serait l'auteur de toute une série d'œuvres attribuées jusqu'ici à Jérôme Bosch lui-même, mais qui pourrait en réalité trahir la main d'une autre personnalité ré-élaborant ses inventions. Sa production, qui comprend plusieurs panneaux signés « Jheronimus Bosch », se caractérise elle aussi par une exécution rapide et fluide. Elle semble s'étendre au-delà de 1516, ce qui apporte un argument en faveur d'une identification avec Johannes van Aken, qui reprend sans doute les rênes de l'atelier familial jusqu'à sa propre mort, en 1537.

(TOUTE LA SUITE SUR WIKIPEDIA)

jer_me_bosch_6LE JARDIN DES DELICES

 

 

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