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LE BLOG DE FANFG
13 mai 2021

MUSEE FELICIEN ROPS - A NAMUR

MERCI A VisitWallonia - Explo Wallonie Capsules - Exploration du Monde - Studio l'Équipe - Wallonie-Bruxelles Tourisme

SITE : https://www.museerops.be/felicien-rops 

felicien_mus_e MUSEE A NAMUR 

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Félicien Rops fut un peintredessinateurillustrateur et graveur belge, né à Namur le 7 juillet 1833 et mort à Essonnes (aujourd'hui Corbeil-Essonnes) le 23 août 1898

              felicien_2

Félicien Rops est le fils unique de l'industriel Nicolas-Joseph Rops (1782-1849) et de Sophie Maubille (1794-1872). Son père produit et commercialise des tissus imprimés, il est passionné de musique et d'horticulture (Félicien hérite de ce goût pour l'horticulture, à laquelle il se consacrera, notamment, à la fin de sa vie, dans sa propriété d'Essonnes). En 1837, alors que le jeune Félicien a quatre ans, la famille quitte le quartier du Vieux Namur où il est né et s'installe dans un hôtel de maître qu'a fait construire son père dans une autre partie de la ville correspondant mieux à leur statut de bourgeois aisé (la rue Neuve, actuellement nommée rue Pépin).

Dès 1838, Rops est scolarisé chez les Jésuites, au Collège Notre-Dame de la Paix. Il reçoit également un enseignement de précepteurs privés, à domicile. Au collège, il rencontre notamment le futur écrivain Octave Pirmez, d'un an son aîné, dont l'amitié se prolongera par une longue relation épistolaire. Il est bon élève et se voit récompenser en 1844 par le premier prix d'excellence. Il quitte cet établissement en 1849 et poursuit ses études à l'Athénée royal de Namur. Parallèlement, il suit des cours de peintures à l'académie, auprès de Ferdinand Marinus.

Nicolas-Joseph, son père, meurt le 7 février 1849. Félicien, alors âgé de quinze ans, est placé sous la tutelle de son cousin Alphonse Rops. Ses relations avec son parent, échevin de la ville de Namur, sont difficiles : dans ses lettres, Félicien décrit celui-ci comme intransigeant et sermonnaire, ce qui ne fait qu'accroître sa soif de liberté et d'évasion. De plus, il se sent étouffé dans cette ville qu'il estime envahie par la pensée bourgeoise!.

Paul MatheyFélicien Rops dans son atelier (vers 1888), château de Versailles.
Carrière bruxelloise

Rops quitte Namur en 1851. Inscrit à l'Université libre de Bruxelles, pour une candidature en philosophie préparatoire au droit, il rejoint le cercle littéraire Les Joyeux, fondé en 1847 par une vingtaine d'amis dont l'écrivain Charles De Coster. Si Félicien apprécie tout particulièrement l'effervescence créative et audacieuse de ce milieu estudiantin (en témoignent les efforts qu'il déploie pour créer l'hebdomadaire Uylenspiegel, sous-titré Journal des ébats artistiques et littéraires, qui parait dès février 1856 et jusqu'en 1863, faisant date dans l'histoire littéraire belge), il ne cherche nullement à décrocher un diplôme. Il continue en revanche à se former à la peinture par sa participation à l'Atelier Saint-Luc, animé par Ernest Slingeneyer et rassemblant des artistes d'avant-garde.

Ses premières œuvres publiées (notamment dans le journal Le Crocodile) sont principalement des caricatures. Parmi celles-ci, La Médaille de Waterloo (1858), charge contre les Belges arborant la médaille de Sainte-Hélène (créée l'année précédente), choque véritablement l'opinion publique et lui vaut une provocation en duel de la part du fils d'un officier de l'Empire!!

Après ces débuts de caricaturiste, Rops entame une carrière d'illustrateur. Il contribue notamment à l'édition des œuvres de son ami Charles De Coster (dont La Légende et les aventures d'Ulenspiegel et de Lamme Goedzak au pays de Flandre et ailleurs, parue en 1867) et — son succès l'ayant amené à Paris — de celles de Jules Barbey d'Aurevilly, de Joséphin Peladan, de Félicien Champsaur ou de Stéphane Mallarmé.

À Bruxelles, ROPS est membre de la Société des agathopèdes et de la Société libre des beaux-arts dont il devient vice-président en 1868. Il y fonde également la Société internationale des Aquafortistes, dont les statuts sont rédigés le 4 décembre 1869. Cette entreprise, rapidement interrompue par la guerre franco-prussienne qui paralyse l'Europe, n'aboutit cependant pas, faute de parvenir à réunir des artistes issus d'autres nations que la France, les Pays-Bas et la Belgique. Malgré une relance après la fin du conflit, le départ de Belgique de Rops, puis celui de l'imprimeur François Nys, son plus important collaborateur, provoquent la fin d'activité de cet embryon de société internationale, en octobre 1877.

En mars 1885, Rops, au même titre qu'Anna Boch, est admis comme membre du Groupe des XX en remplacement de Frans Simons et de Théodore Verstraete, tous deux démissionnaires. Rops avait participé au premier salon annuel des XX en 1884 en tant qu'artiste invité où il avait présenté sa Tentation de saint Antoine.

Féru de botanique, il s'y adonne en compagnie de l'éditeur français Auguste Poulet-Malassis, exilé à Bruxelles de septembre 1863 à mai 1871. Pour celui-ci, il réalise les frontispices des Bas-fonds de la société d'Henry Monnier (1864), du Diable au corps d'Andrea de Nerciat (1865), des Épaves de Charles Baudelaire (1866), des Jeunes France de Théophile Gautier (1866), de Gamiani d'Alfred de Musset (1866) ou encore de Point de lendemain de Vivant Denon (1867).

Il devient membre de la loge maçonnique namuroise La Bonne Amitié, le 1er juillet 1861. Pierre-Joseph Proudhon assistera à son initiation. Il y aurait même prononcé un discours. 

Pleine de verve et d'humour, empreinte de sensibilité, l'abondante correspondance de Rops (entre 4 000 et 5 000 lettres dont un grand nombre de lettres illustrées), s'inscrit parmi les plus originales du XIXe siècle. La qualité d'écriture également donne à sa correspondance le statut d'œuvre à part entière.

Cette correspondance est conservée en grande partie à la Bibliothèque royale de Belgique, au Cabinet des Manuscrits. Le musée provincial Félicien Rops à Namur a entrepris le projet de la publier intégralement de façon chronologique.

L'idée de fonder à Namur un musée consacré à Félicien Rops est évoquée dès avant la Seconde Guerre mondiale par le gouverneur François Bovesse et par Jean Grafé, secrétaire général de l'association Les Amis de l’Art wallon créée en 1938. Il faut cependant attendre les années 1960 et l'homme de lettres Maurice Kunel (par ailleurs coauteur d'une anthologie de référence des lettres de Rops), qui fonde l'association Les Amis de Félicien Rops, pour que ce projet se concrétise.!

Le 28 novembre 1960, la province de Namur approuve la création d'un premier musée Félicien-Rops, qui prend place dans l'hôtel de Gaiffier d'Hestroy, datant du XVIIIe siècle et situé rue de Fer. La collection est initialement composée d'une importante donation du comte Visart de Bocarmé et d'œuvres issues des musées d'Art et d'Histoire de Namur, du château des Rops à Thozée ou acquises par une commission d'achat désignée par la province.

La collection s'élargissant, le musée déménage en 1987 dans le Vieux Namur au 12, rue Fumal, qu'il occupe encore aujourd'hui

Ce bâtiment, datant du début du XVIIIe siècle, mais à plusieurs reprises remis au goût du jour dans des styles architecturaux postérieurs, n'a pas été choisi au hasard ; il est en effet lié à l'histoire de Rops, ayant été de 1834 à 1866 la propriété du juge Théodore Polet (le beau-père de l'artiste) et donc la maison d'enfance de son épouse, Charlotte Polet de Faveaux.

Le musée y propose une exposition permanente ainsi que d'autres, temporaires. Un centre de documentation y est également installé.

On peut également visiter à Mettet le château où vécut Rops avec Charlotte Polet de Faveaux. Celui-ci, qui a été occupé jusqu'à son décès par Élisabeth Rops (la petite-fille du graveur), est désormais géré par la Fondation Félicien-Rops, fondée en 1994, qui en a entrepris la restauration avec l'appui financier des pouvoirs publics!! (TOUTE LA SUITE SUR WIKIPEDIA ET SITE DU MUSEE)

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 felicien_7 "TRAVAIL"

                      felicien_entree_porte_coh_re  " ENTREE PORTE COCHERE"

 

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Commentaires
R
Certes, confinements successifs obligent, Fan. Mais la vie normale reprendra bien un jour quand on aura enfin décidé que, virus après virus, il faufra bien vivre "avec" eux ...
Répondre
R
Très particulière se révèle être l'oeuvre de Félicien Rops : ce musée namurois lui rend un superbe hommage. À visiter absolument si vous faites un tour dans ma "petite" Belgique, chère Fan ! ...
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