DAVID BURNHAM SMITH - CERAMISTE

David Burnham Smith est un artiste né et un potier autodidacte, sa vision est fraîche et originale ; son art ne peut pas être facilement classé. Sa porcelaine révèle une gamme de techniques plus large qu'il n'aurait jamais pu acquérir dans n'importe quel cours d'école d'art.

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Burnham Smith a du mal à se souvenir d'une époque où il ne dessinait pas. Dès son plus jeune âge, il a trouvé que c'était la manière la plus satisfaisante de s'exprimer, de partager ses expériences. Jeune homme, il a eu un grave accident de moto. Forcé de rester à l'hôpital pendant deux ans, il a passé une grande partie de son temps à dessiner - des portraits d'autres patients et des dessins animés pleins d'humour hospitalier.

Un artiste, Erian Slack, a entendu parler de son sort et a donné à Burnham Smith des cours réguliers de dessin académique, lui apprenant à observer son sujet de près et avec soin, puis à transférer l'image de sa rétine au bloc. quand finalement il fut assez bien pour quitter l'hôpital, il travailla comme assistant de Slack, tout en concevant des patrons pour Sanderson et en suivant un cours du soir en illustration technique.

Pour la plupart des années 60,Burnham Smith a travaillé dans l'industrie informatique à Stevenage, Hertfordshire, où il a réalisé des dessins éclatés de machines complexes avant de passer à l'illustration de la littérature publicitaire et promotionnelle. Il peignait pendant son temps libre et commença à s'intéresser à la céramique, visitant des musées et achetant des pièces qu'il pouvait se permettre, ce qui signifiait généralement qu'elles étaient endommagées.

La restauration de la Chine est devenue la préoccupation de Burnham Smith. Il lisait des manuels et se rendait au Bureau des brevets pour en savoir le plus possible sur les diverses techniques utilisées. Il a transformé un ancien garde-manger en atelier et a utilisé un four domestique. En 1967, il quitte son emploi et s'installe comme indépendant restaurateur de porcelaine.où il a fait des dessins éclatés de machines complexes avant de passer à l'illustration de la littérature publicitaire et promotionnelle. Il peignait pendant son temps libre et commença à s'intéresser à la céramique, visitant des musées et achetant des pièces qu'il pouvait se permettre, ce qui signifiait généralement qu'elles étaient endommagées.

.En 1970, il déménage à Birchwood Hall, près de Malvern, Hereford et Worcester, où il vit et travaille toujours. Après le déménagement, sa progression de restaurateur à fabricant s'accélère. Il a restauré un doigt manquant sur une figure Meissen d'un prêtre jésuite pour David Palmer, un chimiste de glaçure travaillant pour Royal Worcester, qui était sur le point de créer une entreprise indépendante pour fabriquer des figurines en bon china. Palmer a été impressionné par les compétences de Burnham Smith en matière de modélisation et lui a suggéré de faire des modèles pour la nouvelle entreprise, Albany Fine China.

Avec l'empressement d'un restaurateur, Burnham Smith a sauté sur l'occasion de créer quelque chose d'original, mais a produit un énorme groupe de galants en pâte à modeler, leurs dames et une chèvre, le tout dans le style watteausque de la porcelaine européenne du XVIIIe siècle ! Néanmoins, il a été chargé de modéliser une série de figurines d'oiseaux pour l'entreprise.Ses discussions avec le fabricant de moules là-bas et les connaissances qu'il a acquises en matière de gestion des fours étaient importantes pour son avenir de potier.

À cette époque, une grande partie du travail de Burnham Smith en tant que restaurateur concernait la porcelaine orientale et européenne décorée, et son approche de la céramique aurait pu être qualifiée d'antiquaire. Cela allait changer, cependant, lorsqu'il commença à restaurer pour Richard Dennis qui, avec John Jesse, collectionnait des pièces pour l'exposition révolutionnaire du travail de Christopher Dresser, qui s'est tenue à la Fine Art Society en 1972. Les formes et la décoration des céramiques de Dresser ont ouvert son les yeux sur l'esthétique du design moderne, tandis que des pièces de grès Martinware et Doulton que Dennis a également apportées pour réparation lui ont montré comment des concepts tels que l'originalité, l'individualité,l'informalité et l'humour avaient été admis au canon de la céramique moderne.

Plus tard, en 1984, Dennis a organisé une énorme exposition d'articles de Parian à l'hôtel de ville de Chelsea. Il avait discuté avec Burnham Smith de la meilleure façon de restaurer plusieurs pièces endommagées, et il avait même décidé que de nouvelles pièces devaient être fabriquées puis épinglées et collées en place ; il ne devrait pas y avoir de peinture excessive et aucune tentative ne devrait être faite pour dissimuler la restauration.

Pour la carrière de potier de Burnham Smith, la décision était importante, cela signifiait qu'il fabriquerait sa propre porcelaine pour la première fois. Peu de temps après, il a fabriqué ses premiers masques en porcelaine et a rapidement commencé à les décorer.

Une collection substantielle a été exposée en 1987. Burnham Smith a moulé les masques et les a décorés d'une grande variété de motifs ornementaux bleus et blancs. Grâce à son travail de restauration, il avait développé une admiration et une connaissance du bleu et du blanc orientaux, et il a réussi à imiter la gamme incroyablement large de tons obtenus par les décorateurs chinois, utilisant le fer et le manganèse pour moduler le bleu de cobalt, Lors d'une deuxième exposition deux ans plus tard, il montra une collection de masques et de panneaux de carreaux décorés dans une palette plus large, utilisant une gamme de couleurs sous glaçure manufacturées.Burnham Smith a rapidement tourné les couleurs sous glaçure.

Burnham Smith a rapidement élargi son répertoire, créant des pièces figuratives - chats, chatons, grenouilles, têtes humaines - et éventuellement des récipients tels que des cruches, des pots couverts, des théières et des vases. Il utilisait encore des moules, parfois jusqu'à une douzaine pour une seule figurine. L'inspiration pour la décoration provient d'une myriade de sources. Les dessins sont généralement des interprétations visuelles d'idées qui se sont logées dans son esprit.

 

Il réalise une série de têtes de sainte Jeanne dans lesquelles il exprime ses repos - cérébraux, émotionnels et psychologiques - devant la pièce de George Bernard Shaw, qu'il avait vue pour la première fois dans les années 50. La conception de la grille qui couvre tout ou partie de plusieurs de ses pièces a d'abord été inspirée par l'op art des années 1960.

Il a souvent une signification presque métaphysique dans son travail, il a dit qu'il représente le « flux organique et géométrique de la structure naturelle », et il a récemment décoré une plaque de carrelage avec un dessin qu'il a intitulé Heaven's Window. de nombreux dessins rappellent avec acuité qu'il était artiste avant d'être céramiste, et il est surprenant que la virtuosité de sa technique n'ait pas été autorisée à interférer avec l'expression de ses pensées et de ses sentiments. En fait, sa technique a toujours fourni et parfois même suggéré un nouveau moyen d'expression. Par exemple, l'interaction entre le moule et le modèle - négatif et positif - a inspiré plusieurs de ses pièces.

Il a réalisé des têtes à demi enfermées dans leurs « moules », les différentes pièces peintes à décor réciproque.Les visages qu'il jette en taille-douce peuvent avoir des effets illusoires extraordinaires lorsqu'ils sont éclairés de certaines manières, et ils sont peut-être un autre héritage de l'op art.

         

Burnham Smith a atteint le point où il en est aujourd'hui par un itinéraire inhabituel et parfois détourné, il n'est donc pas surprenant que sa porcelaine soit très différente de celle des autres potiers. Ses idées n'ont pas été imitées dans le milieu des écoles d'art, et ses antécédents ne sont pas ceux de la plupart des étudiants en céramique des dix ou vingt dernières années.

Sa connaissance de la poterie passée a été acquise par ordre chronologique - d'abord la porcelaine chinoise, puis la porcelaine européenne du XVIIIe siècle, puis la céramique de Parian, la poterie d'art et le grès moderne - et cela semble avoir donné à son travail une qualité essentiellement céramique. Son intérêt a toujours été pratique autant qu'esthétique, et grâce à la restauration, il a permis à des générations successives de céramistes de résoudre des problèmes techniques pour représenter plus précisément les aspirations artistiques de leur temps.

Les références dans sa décoration aux mouvements artistiques des années 60 et 70 peuvent irriter ceux qui préfèrent le néo-primitif ou le postmoderne plus à la mode, mais ils pourraient garder à l'esprit que la variété est une vertu et que la céramique - en particulier la fabrication de la porcelaine - est un artisanat, et l'artisanat est intemporel. Récemment, il a lancé davantage sur la roue et a conçu des moyens de modéliser des figures à partir de formes lancées. Il a commencé à utiliser des émaux de réduction et a expérimenté le blanc de chine.

David Burnham Smith le potier veut toujours essayer de nouvelles méthodes et différents matériaux, et il y aura toujours de nouvelles idées et des idées plus profondes que David Burnham Smith !

l'artiste devra communiquer.mais il pourrait garder à l'esprit que la variété est une vertu et que la céramique - en particulier la fabrication de la porcelaine - est un artisanat et que l'artisanat est intemporel.!! 

                                       

                    

Comments

[Guigu Nany]

Je ne connaissais pas, mais j'en ai pris plein les yeux, j'adore, c'est magnifique et magique... et je suis d'accord avec lui quand il dit qu'il faut toujours expérimenter de nouvelles techniques pour progresser et diversifier... c'est un grand artiste! Bisous