10 octobre 2012
L'ART DE LA LUTHERIE!!
MERCI DOM!!
LE METIER DE LUTHIER!!!!!!!! |
Le métier de luthier est complexe. Il demande de solides connaissances en musique, sculpture, peinture, acoustique, histoire. Le luthier fait appel à tous ses sens : vue, toucher, ouïe, odorat. Toutes ces facultés réunies permettront à un luthier expérimenté de transformer quelques kilos de bois très bien choisi en quelques 350 grammes de sonorité pure pour un violon.
Des artisans de génie, tels Andrea Amati, Antonio Stradivari, Giuseppe Guarneri del’ Gesu’, ont élevé cet objet à vocation utilitaire au rang d’œuvre d’art, dans une période comprise entre le 16ème et le 18ème siècle. Ces instruments ne sont pas restés dans leur état d’origine, ils ont dû subir des transformations en lien avec l’évolution musicale. Tout créateur d’instruments de musique fait partie d’un triangle. Le compositeur, qui imagine le son, l’interprète qui le créé, le luthier qui le rend physiquement possible. C’est une notion essentielle à comprendre avant de commencer la fabrication d’un violon, d’un alto, d’un violoncelle ou d'une contrebasse. Les meilleurs luthiers de l’histoire ont toujours travaillé en étroite relation avec des compositeurs et des interprètes.
Actuellement, le métier de luthier offre plusieurs facettes.
La principale est l’entretien, ou la réparation. C’est l’activité la plus courante, faite en vue de la revente d’instruments, ou à la demande d’un musicien.
La restauration, techniquement difficile, exige une très bonne expérience, la capacité de construire un plan d’intervention, le très grand respect du travail d’origine.
La création : elle est la base de l’apprentissage. Tout jeune élève en école de lutherie commence directement la fabrication d’un violon. Elle est le passage obligé. Beaucoup en rêvent, peu en vivent.
Le commerce, qui vient couronner toutes ces facettes. Tout art doit nourrir son homme.
L’expertise, qui demande une très grande connaissance de l’histoire du violon, une mémoire sans faille. Les grands experts sont rares, ils ont dû bénéficier de l’expérience d’ateliers anciens ou les générations successives ont transmis leur savoir. L’image du luthier est souvent calquée sur celle de Gépetto. Un petit atelier isolé, un artisan qui travaille sous le regard bienveillant de son chat et de son poisson rouge, occupé à donner vie à quelques morceaux de bois. Cette seule perspective est vouée à l’échec. Il y a effectivement des heures solitaires à l’établi, mais la lutherie est avant tout un métier de contact. Le luthier apprend son métier avec les interprètes, il sera leur partenaire toute sa vie, qu’il entretienne, répare, restaure ou fabrique. Il faut être ouvert, à l’écoute, faire preuve de curiosité, d’inventivité, suivre les évolutions techniques tout en respectant la tradition.
Ce métier peut permettre de voyager afin de parfaire son apprentissage. Nombreux sont les luthiers qui parlent 3,4,ou 5 langues.
Le métier de luthier est ancien, voire ancestral, mais avec un esprit d’ouverture, il peut être vécu de façon très moderne.
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